Dût ma modestie bien connue en souffrir, je dois avouer que je n’ai pas éprouvé une seconde la sidération dont on nous ressasse en boucle qu’elle aurait saisi chacun de nous sans exception à l’annonce des hauts faits présumés de l’ex-président du FMI.
Je manque sans doute à tous mes devoirs de citoyen soumis à la pensée unique communicationnelle, mais l’épisode new-yorkais crapoteux qui sert d’épilogue à la carrière douteuse du prétendu meilleur candidat de « gauche » que tentaient sans la moindre pudeur de nous imposer l’oligarchie ambidextre et ses médias, ne m’a pas surpris le moins du monde. Je m’y attendais.
Mieux, je le savais. Eh oui. Ça devait arriver, c’était écrit : à la Renaissance, dans un de ses quatrains, que je me garderai bien de citer pour d’évidentes questions de droit d’auteur, Nostradamus l’avait prédit.
Mieux encore, les meilleurs reporters de la fin du Moyen Âge, qui malgré la faiblesse de leurs moyens techniques, ou à cause d’elle, enquêtaient sérieusement et puisaient leurs informations aux bonne sources, ont bien avant les actuels media rendu compte, par anticipation, de cet événement planétaire d’autant plus fondamental qu’il remet ainsi en cause jusqu’à notre conception du temps.
Car, aussi invraisemblable que cela paraisse, la sordide histoire de DSK figure depuis plus de cinq cents ans, non en toutes lettres, mais en onze images aussi parlantes que prémonitoires, au plafond d’un palais de la fin du quinzième siècle dont on m’excusera de ne pas donner les coordonnées, la protection des sources étant devenue une absolue nécessité en notre époque de vidéosurveillance tous azimuts.
Les amateurs noteront l’influence évidente de cette archéo-bande dessinée sur Tex Avery. On admirera également le style à la fois allusif et lapidaire utilisé par l’auteur, qui donne à l’anecdote une haute valeur symbolique tout en en illustrant clairement le déroulement.
Mais je laisse mes lecteurs haletants, dont je vois traîner par terre la langue dégoulinante d’une salive avide, juger sur pièces, à la lumière des documents irréfutables que le premier et le seul j’ai su découvrir et osé publier à la barbe de Mediapart et du Figaro réunis.
Voici donc la vérité sur l’affaire DSK, comme si vous y aviez été :

1 Le prédateur, en quête d’une proie
2 Scoop : les préparatifs. Il y a donc eu préméditation !
3 L’agression bestiale
4 Second scoop : elle s’est vaillamment défendue !
5 Encore un scoop : il l’a hypnotisée !
6 Classé X : la plaignante après le viol
7 L’arrestation : il voulait se cacher dans la soute
8 L’examen des preuves : à la recherche de l’ADN
9 Les avocats de la défense fouillant le passé de la plaignante
10 Le jugement
11 Le châtiment