Voici donc la photo de l’ensemble du plafond gothique où figure la légende de DSK. Plafond que j’ai découvert par la grâce de l’un de ces petits événements qui nous font douter de l’existence réelle de ce que nous nous obstinons contre toute évidence à appeler hasard.
Jugez-en. Je fréquente depuis des années la délicieuse petite ville piémontaise où se trouve ledit plafond, dont j’ignorais l’existence jusqu’à ma dernière visite, quelques jours après l’arrestation du patron du FMI. Et pour cause, le palazzo communale dans la grande salle de laquelle il se trouve était fermé au public depuis des décennies.
En en admirant une fois de plus la superbe façade, j’ai réalisé que la porte était ouverte. Le palazzo venait d’être (très mal) restauré, et bien qu’il ne fût pas ouvert à la visite, la gardienne des lieux, sans doute émue par ma fervente curiosité, m’autorisa à emprunter les degrés d’un escalier monumental qui me conduisit tout droit au plafond en question. Intrigué par les saynètes quelque peu noyées dans l’ombre, j’en ai pris de nombreuses photographies.
De retour chez moi, un examen plus attentif m’a permis de constater que l’affaire DSK ne datait pas d’hier, et d’en démêler le redoutable écheveau au bénéfice des internautes assez avisés pour fréquenter le globe de l’homme moyen.
Mais devant pareille coïncidence, qui pourrait encore croire au hasard ? Enfoncé, le Da Vinci Code !

Afin d’éviter tout problème de droit à l’image, et pour augmenter le mystère planant autour de cette sulfureuse enquête, la partie de la photo où figurait une personne n’ayant aucun rapport avec mes investigations a été minutieusement floutée…

Le plafond du XVe siècle, Palazzo Communale