IL N’Y A QUE DEUX CAMPS



On nous dit qu’il y a trois camps en présence aux législatives.

En fait, il n’y en a que deux.

D’un côté la gauche qui veut l’égalité, la liberté et la fraternité, de l’autre l’extrême-centre de Macron et l’extrême-droite de Ciotti, Le Pen et Bardella.

Ces deux extrêmes, celui qui gouverne depuis 7 ans et celui qui voudrait arriver au pouvoir, refusent l’égalité, détruisent la liberté et veulent interdire la fraternité.

Si Macron continue, si Le Pen et Bardella gagnent, dans les deux cas la même politique désastreuse pour la majorité d’entre nous mais très profitable à la minorité des ultra riches continuera – en pire. La droite des possédants finit toujours par s’entendre avec l’extrême-droite quand elle a peur, pour mater le peuple. Hitler a su en profiter.

« Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien » a osé dire Macron. Pour la gauche, le citoyen est un être vivant, pour la droite il est un numéro, un outil à exploiter ou à éliminer.

Grâce à l’optimisation fiscale, cette fraude légale, et à la TVA, cet impôt complètement injuste, un travailleur au SMIC paye proportionnellement davantage d’impôts qu’un milliardaire. C’est ça, la droite, quel que soit le nom sous lequel elle se présente.

De cette identité profonde des droites, la maire de Barcelonnette vient de nous donner une preuve éclatante, en rejoignant le RN après Eric Ciotti et ses suiveurs.

Les choses sont claires.
En vérité, comme toujours, il n’y a que deux camps, celui de la minorité des riches et celui de la majorité qu’ils exploitent. Warren Buffett, à l’époque l’homme le plus riche du monde, le disait ouvertement il y a quelques années : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner » (le New York Times du 26 novembre 2006).

À quel camp appartiendrons-nous par notre vote, et qui voulons-nous voir gagner ?