GOUVERNER COMME DES PORCS, avec un bonus :
un texte de Charles Morel sur la crédulité volontaire, daté de 1797
Par Alain Sagault, mercredi 17 novembre 2010 à 09:57 :: LE GLOBE DE L’HOMME MOYEN ::#498
Avant de reprendre dans l’ordre chronologique quelques écrits déjà anciens qu’il me semble utile dans le contexte actuel de publier à nouveau, parce qu’ils montrent combien le cancer qui nous ronge était déjà présent il y a des années et combien il s’est aggravé, portant ses métastases dans tous les domaines de notre vie, un coup de chapeau rapide à nos gouvernants, qui depuis quelque temps, avec le dévouement qui les caractérise, ont réussi à se surpasser pour établir de nouveaux records d’ignominie et porter toujours plus haut le drapeau d’un pays dont la dette envers eux (et grâce à eux) ne cesse de s’accroître…
Depuis la dernière élection présidentielle, Gilles Châtelet aurait pu ajouter un sous-titre au livre célèbre qu’il a consacré à la peu ragoûtante porcherie qu’est devenu notre planète mondialisée. Les six derniers mois du pouvoir français actuel, entre « réforme » des retraites, affaires d’état nauséabondes, « remaniement » bidon et petites manœuvres de basse politique, ont atteint des sommets inédits dans le grotesque et le sordide.
Inutile désormais d’entrer dans le détail, la messe est dite. Gouverner comme des porcs, voilà bien le seul exploit dont soient capables les « élites » corrompues qui ont confisqué tous les pouvoirs à leur profit exclusif.
À nous de cesser de vivre et penser comme des porcs sous la houlette de ces porchers dont l’incroyable déficit d’humanité donnerait à penser qu’ils ne sont pas nos congénères mais des aliens déguisés s’il n’était évident que notre « porcitude » même leur donne une sorte de légitimité : ils sont ignobles parce qu’une majorité d’entre nous accepte encore de l’être.
Quand ce ne serait qu’en se laissant manipuler par paresse et défaut d’esprit critique, par commodité en somme, comme l’expliquait en 1797 dans un français autrement châtié et persuasif que nos analphabètes médiaticopolitiques, Charles Morel au début d’un roman intitulé Primerose. Je vous livre ce beau texte sous le titre qu’il me vient de lui ajouter :
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